Trois volleyeuses néerlandaises se sentent parfaitement chez elles à Asterix Avo
Laura Overwater, 27 ans, originaire de Weert, 1,88 m, centrale.
Demi Korevaar, également 1,88 m, 25 ans, originaire de Breda, centrale.
Annick Meijers, 25 ans, originaire de Zevenhuizen, 1,92 m, opposite.
Voici les trois joueuses néerlandaises qui disputeront à ’s-Hertogenbosch la deuxième BeNeCup avec leur équipe belge Asterix Avo Beveren. Leur adversaire du 28 décembre sera Friso Sneek. Une confrontation entre cultures, styles de jeu et ambitions ?
Faut-il s’attendre à une ambiance particulière Belgique–Pays-Bas dans la salle De Maaspoort ?
Laura :
« Pas du tout. Cela fait déjà sept ans que je ne joue plus aux Pays-Bas, donc la comparaison est difficile. Mais je sais qu’ici tout est très bien organisé et très professionnel, avec un excellent encadrement, des kinés, etc. La principale différence sportive se situe au niveau de la défense. En Belgique, on accorde beaucoup d’attention à cet aspect du jeu. »
Demi :
« Le langage du volley… J’apprends encore chaque jour de nouveaux mots typiquement belges. Nous sommes peut-être un peu plus directs dans notre communication. Nous disons clairement les choses, mais sans être brusques ou extraverties. Il s’agit surtout de clarté. »
Annick :
« Je connais désormais un peu mieux la Belgique, car j’étudie depuis deux ans à l’Université d’Anvers. Chaque jour, je prends le train d’Anvers à Louvain. J’ai eu un moment de doute concernant mon avenir sportif à cause de ma blessure. J’ai alors décidé de poursuivre mes études. Anvers était la meilleure option. J’ai recommencé à jouer au volley à Oudegem et me voilà maintenant à Asterix Avo. Je m’y sens vraiment très bien. »
La rencontre entre les championnes des “Pays-Bas méridionaux” apporte-t-elle plus de pression ou surtout plus de plaisir ?
Annick :
« Sneek a effectivement terminé en tête de l’Eredivisie néerlandaise la saison dernière. Depuis, l’équipe a beaucoup changé. Nous connaissons certaines joueuses et savons qu’il y a beaucoup de qualité et de talent dans ce groupe. »
Demi :
« Nous connaissons particulièrement bien l’entraîneur Erik Rijtsma via Oranje, l’équipe nationale néerlandaise de jeunes talents et les U22. La passeuse Anna Mebus est également un visage familier. Tout comme Annick et moi, elle a joué en Allemagne. Le classement actuel de Friso Sneek ne veut pas dire grand-chose. Les finales sont toujours spéciales et obéissent à leurs propres lois. »
Laura :
« Cette Coupe est évidemment différente d’un match de championnat classique. La saison dernière, Asterix Avo a remporté quatre trophées, dont la BeNeCup. C’était unique. Avec la disparition de la Supercoupe en Belgique et l’élimination récente en Coupe nationale, ce trophée et ce duel Belgique–Pays-Bas restent un objectif commun unique. Cela procure énormément de motivation et beaucoup de plaisir. C’est spécial de pouvoir rejouer “à la maison”. »
Qu’est-ce qui vous manque des Pays-Bas et qu’aimeriez-vous ne plus jamais perdre de la Belgique ?
Laura :
« Il n’y a pas d’Albert Heijn à Louvain, ça me manque. Annick habite près d’un Albert Heijn à Anvers, je vais devoir lui confier mes listes de courses. (rires) »
Annick :
« J’apprécie énormément les infrastructures pour les études. Les soins de santé sont aussi très bien organisés en Belgique. Par contre, les autoroutes sont terribles et le comportement au volant m’agace énormément. Tout le monde roule sur la bande du milieu. »
Demi :
« En revanche, l’essence est beaucoup moins chère en Belgique. Ça nous manquera un jour. »
Que peut-on encore vous souhaiter à l’approche du Nouvel An ? Quels sont vos rêves pour l’avenir ?
Demi :
« Continuer à progresser sportivement. Je suis ambitieuse et je veux avancer chaque jour. »
Annick :
« Rester en forme et obtenir mon diplôme. Prendre du plaisir au volley et voir ce que l’avenir nous réserve. »
Laura :
« Gagner la BeNeCup, décrocher le titre et continuer à jouer longtemps au volley en Belgique. »
Texte : WV
Photos : Rudy Pollé