Dans la Volleyball Nations League féminine, deux semaines de compétition ont déjà eu lieu. Il est temps de faire un point, car la troisième semaine de ce tournoi de haut niveau approche. La Belgique a enregistré trois victoires et occupe actuellement une 14e place provisoirement sécurisée. L'équipe qui termine à la 18e place sera reléguée, ce que les Yellow Tigers veulent à tout prix éviter.

Kris Vansnick, l'équipe nationale a progressé au fil de cette VNL. Au début, des sets ont été perdus, parfois sur des scores très serrés, mais ensuite sont venus les moments de croissance, et même des sets gagnés contre une nation de haut rang comme le Brésil.

Kris Vansnick : « Contre la Chine (2e set), la Pologne (3e set) et aussi la République Dominicaine (3e set), nous avons perdu à chaque fois 27-25. Des occasions manquées de peu. Mais ensuite, des signaux positifs ont émergé, comme ce 26-24 contre le Brésil dans le deuxième set. Ce sont des moments où la confiance grandit. »
« Le troisième set contre la Corée a probablement marqué le tournant de toute la compétition. Cette victoire 31-29, arrachée dans une tension extrême, a tout changé. Nous étions lancés. Après avoir battu la Thaïlande en semaine 1, nous avons remporté une deuxième victoire contre la Corée en semaine 2. Ensuite, victoire contre le Canada : 18-16 au cinquième set, après une remontée spectaculaire. De 9-13, avec deux balles de match sauvées, nous avons fini en sprint. L'esprit typique des Yellow Tigers était pleinement de retour. »

« Ce fut une victoire collective, mais l'engagement de la capitaine Britt Herbots pendant cette remontée a été déterminant. N'oublions pas que le Canada est 9e au classement mondial et a engagé l'entraîneur de renom Guidetti. Cette performance est remarquable pour tout le staff belge. »

Et Britt Herbots ? Elle ne sera pas présente à Apeldoorn cette semaine, en raison de son mariage avec Andrea Panzeri, également assistant-entraîneur des Yellow Tigers. Silke Van Avermaet, autre joueuse clé, est elle aussi absente. Faut-il passer à un plan B ?
« Non, pas du tout. Cette VNL est entièrement axée sur la formation et l'intégration de jeunes joueuses. C'est une préparation aux qualifications pour l’Euro et ensuite le Mondial. Des talents comme Tea Radovic et Liese Verhelst prennent actuellement des responsabilités importantes dans notre structure. »

« Et concernant Britt, rappelons qu’elle a joué la finale de la Ligue des Champions le 4 mai. Aucune autre joueuse ayant disputé cette finale n’était présente pendant la VNL. Sauf Britt. La pression doit parfois retomber. Ces pauses sont nécessaires pour la fraîcheur mentale et physique, en vue des échéances à venir. »

Le coach adjoint Paul Sens remplacera Andrea Panzeri aux Pays-Bas. Absent en Chine et en Turquie pour des raisons budgétaires, il revient en Apeldoorn. Quant au remplacement des joueuses, la décision n’est pas encore prise. Le groupe B a continué à s'entraîner et a disputé des matches amicaux contre les Pays-Bas B. Une évaluation est encore nécessaire.

Qu’attendez-vous de la dernière semaine de la VNL ?

« Nous avons marqué des points bonus avec nos trois victoires. Mais rien n’est acquis. Contrairement aux grandes nations qui peuvent se permettre de tester des jeunes sans pression, nous jouons chaque match avec l’enjeu du maintien. »

« Les matchs contre la France et la Pologne ont montré que nous devons encore progresser, surtout physiquement. L’Italie est hors de portée. Les Pays-Bas jouent à domicile, ce qui est un avantage. La Serbie est dernière actuellement, donc sous pression. Et la République tchèque surprend. »

« Ce ne sera pas facile. Quatre adversaires solides, et nous restons outsiders. Mais j’ai confiance. Notre collectif devient plus fort. Indépendamment des résultats, notre processus de croissance se poursuit. Nous avons deux semaines pour nous préparer à l’absence de Britt et Silke. On continue à avancer. »

Article: Walter Vereeck

Photo: FIVB/VolleybalWorld