Knack Roeselare sous haute tension : entre exigence, maturité et faim de victoires
Habitué aux trophées, Knack Roeselare traverse une période intense où succès et remise en question vont de pair. Malgré une saison solide en championnat, avec une seule défaite et très peu de sets concédés, les deux revers face à Maaseik ont laissé des traces, tant sportives que mentales. À l’approche d’un mois de décembre décisif — avec une demi-finale retour de Coupe, une finale de BeNe Cup et une campagne de Ligue des Champions exigeante — la pression est à son comble.
Au cœur de cette phase cruciale se trouve Stijn D’Hulst, passeur expérimenté et leader naturel. Il pointe un manque de constance et de tranchant, surtout à l’extérieur, comme principal chantier de l’équipe. Selon lui, Roeselare doit retrouver dès le premier ballon l’agressivité et la discipline qui ont fait sa force pendant des années.
Le passage de Matthijs Verhanneman du terrain au banc est également évoqué : son impact reste fort, mais l’équipe doit désormais assumer davantage de responsabilités mentales et collectives. D’Hulst reconnaît que le club a peut-être été « trop gâté » par ses succès répétés en Coupe, et estime qu’un contexte plus tendu peut aussi être bénéfique pour raviver la faim de gagner.
Malgré la fatigue accumulée — sportive et familiale, puisqu’il est récemment devenu père pour la seconde fois — D’Hulst aborde les prochaines échéances avec lucidité. Contre Maaseik, la clé sera la qualité de la réception et la capacité à répondre à la pression au service. En Ligue des Champions, face à des adversaires redoutables comme Lublin et Halkbank, l’objectif reste avant tout d’atteindre le meilleur niveau possible.