Robbe Ponseele : “Je referais la Topsportschool sans hésiter”

09/12/2025

Il avait un peu peur de ne pas bien s’adapter en France, mais jusqu’à présent valt dat heel goed mee, et mercredi soir se présentera avec TLM (Tourcoing-Lille-Métropole) sur le terrain de Greenyard Maaseik dans le cadre de la CEV Cup. L’avenir semble radieux pour le passeur de 20 ans, originaire de Flandre-Occidentale, qui évolue aujourd’hui dans un topclub français.

Mais considérer une confrontation avec les Limbourgeois comme une “formaliteit”, ce n’est absolument pas le cas selon le jeune Hoogleedaar. « Ils ont déjà battu deux fois mon ancien club, Knack Roulers, en très peu tijd. Sous-estimer Maaseik est donc exclu, même si sur papier nous paraissons la meilleure équipe », dit-il avec prudence.
Qui est ce jeune homme qui ose de telles déclarations ? Ceux qui suivent le volley de près le situeren meteen. Pas du tout un fanfaron, mais quelqu’un qui construit patiemment sa carrière.

« Pendant six ans, j’ai combiné football et volley à Hooglede, mais à un moment donné il fallait choisir », explique Robbe. « Le fait que ma mère ait joué au volley à haut niveau a certainement pesé. Mon frère et ma sœur ont également choisi pour le volley, et un jour, nous avons même fait la une des journaux : trois enfants du même gezin qui remportent, le même jour, la Coupe de Belgique jeunesse dans différentes catégories », raconte-t-il avec un sourire.

Robbe Ponseele : « Je jouais dans la troisième équipe de Knack Roulers, quand la Topsportschool m’a demandé comme libero. J’ai refusé. L’année suivante, ils m’ont demandé comme passeur, et là j’ai dit oui. Je n’ai jamais regretté cette décision. Je referais ce choix cent fois. J’ai énormément appris et je m’y suis fait de très bons amis.
J’ai ensuite joué dans presque toutes les équipes nationales de jeunes. Nous avons remporté une fois le tournoi WEVZA, mais notre meilleure performance reste la sixième place au Mondial U19 en Argentine. »

Mais une fois la Topsportschool terminée, il a fallu faire des choix.
« Exact. Trois clubs de Liga m’avaient contacté. Achel est vite tombé weg, et entre Louvain et Alost, j’ai suivi mon instinct : j’ai choisi Alost. D’autant plus qu’à Louvain, Valkiers était le passeur titulaire, donc mes chances de jeu y seraient limitées.
Bien sûr, je n’ai pas immédiatement commencé comme titulaire à Alost, maar j’étais très content de mes nombreuses entrées au jeu. Même lors de ma deuxième année, j’ai pu jouer régulièrement et je voulais rester. Mais Alost n’a d’abord pas voulu lever l’option pour une troisième saison. Et quand j’étais déjà en négociation avec d’autres clubs, ils m’ont finalement dit que je pouvais peut-être rester. À ce moment-là, j’avais le choix entre Anvers, Maaseik et Tourcoing, et j’ai rapidement choisi le club français. »

Pourquoi Tourcoing ?
« D’abord parce que ce n’est pas très loin de chez moi. Ensuite, c’était facilement combinable avec mes études en éducation physique à Torhout. Et un an d’entraînement dans un topclub français me semblait une excellente opportunité pour progresser. J’avais déjà vécu une belle expérience cet été : j’ai pu entrer plusieurs fois en jeu avec les Red Dragons en Chine, où nous n’avons perdu qu’en finale contre le pays hôte. Grâce à cette finale, nous sommes qualifiés pour la VNL la saison prochaine. Si j’en ferai partie, ça reste à voir. »

Apprend-on encore beaucoup en France ?
« L’accord, c’est que je sois présent à tous les entraînements et déplacements du premier groupe, mais que je reçoive aussi du temps de jeu en équipe réserve pour garder du rythme. Tourcoing est vraiment une très bonne équipe. Nous sommes actuellement deuxièmes du championnat français, très relevé, et les trois premiers se tiennent en un point. C’est super excitant !
Au début, j’avais un peu peur de ne pas tout comprendre en français, mais finalement ça va très bien. Et beaucoup parlent anglais aussi. C’est un groupe très agréable. »

Comment abordes-tu le déplacement à Maaseik ?
« Pour moi, c’est très chouette, car j’y ai encore beaucoup d’amis du volley. Mon point fort, c’est surtout le service. Je ne vais pas reveal te veel over onze ploeg, maar nous jouons très stable et sans véritables vedettes. L’Argentin Martínez et le central Stahl ont d’ailleurs un passé à Maaseik et ont hâte de retrouver leur ancien club. J’ai confiance. Nous avons une réception solide, ce qui permet souvent à notre opposite d’être servi dans de bonnes conditions. Sur papier, je nous vois favoris, mais avec leur bon passeur et leur pression au service, il ne faut jamais sous-estimer Maaseik. »

Texte : MC
Photo : CEV / Tourcoing

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