Dix ans de finales de coupe au Sportpaleis: Les Légendes Partie 1 – Seppe Baetens
Au fil des années, il y a eu des finales de coupe incroyablement intenses en volley-ball, des événements que beaucoup évoquent avec nostalgie et dont ils peuvent encore raconter chaque rebondissement.
L’intérêt pour ces matches a augmenté lorsqu’ils ont été déplacés des petites salles paroissiales vers le prestigieux Sportpaleis à Anvers. Ce lieu unique a non seulement accueilli des stars mondiales de la musique, mais aussi les meilleurs clubs belges de volley-ball.
Dans les mois à venir, nous mettrons en lumière quelques vedettes – des légendes, diront certains – qui ont marqué des finales inoubliables. Peut-être que cela vous donnera envie de venir assister à la création de nouvelles légendes lors des finales en mars 2025.
Seppe Baetens : « Deux finales, deux extrêmes »
On se souvient de sa première conférence de presse avec Lennik, en présence de sponsors et de personnalités du volley-ball. Il avait été présenté comme le plus jeune renfort du club du Pajottenland. Quels étaient ses souhaits dans le volley-ball ?
Sa réponse, honnête et directe, était surprenante : « Si je ne prends pas dix centimètres de plus, c’est foutu. » Seppe n’a pas grandi beaucoup plus, mais cela ne l’a pas empêché de construire un palmarès enviable. « Parmi mes meilleurs souvenirs, il y a certainement les moments où j’ai pu soulever la coupe », admet-il.
Mais avant d’y revenir, nous voulions savoir s’il jouait encore activement au volley-ball. Ces derniers mois, cela n’était pas très clair.
Seppe Baetens :
“Je suis venu à Athènes pour rendre visite à quelqu’un pendant un ou deux jours, et voilà que je suis ici depuis plus de six semaines. Non, je ne suis pas guide sur un site touristique. Je m’entraîne tous les jours avec une équipe de volley de deuxième division. Ce n’est pas un problème ; ils me laissent m’entraîner librement, ce qui est parfait, car je veux encore jouer pour un club qui me plaît dans les semaines à venir.
La saison dernière, j’ai terminé à Abou Dhabi, et on m’avait dit que je pourrais revenir cette saison. Mais fin août, plus de nouvelles, jusqu’à ce qu’ils annoncent qu’ils allaient jouer sans étrangers pour investir dans leur équipe de football. Que dire ?
Je reçois une ou deux offres par semaine, mais aucune ne me convainc vraiment. J’arrive à la fin de ma carrière, donc je veux partir sur une belle note. J’attends, mais j’admets qu’une bonne offre serait la bienvenue.
À Athènes, je profite de la culture et de l’ambiance. Non, je n’ai pas encore visité Plaka (quartier animé d’Athènes). Je mène une vie calme : mes années folles sont derrière moi, et la récupération prend plus de temps maintenant. Ce n’est pas le moment, de toute façon.”
Baetens se souvient: “Gagner cette première coupe a été un moment marquant de ma carrière. Jouer pour un titre est toujours spécial, et remporter ma première coupe a été incroyable. Cette finale contre Roulers était particulièrement mémorable, un vrai thriller. Si je me souviens bien, elle s’est terminée à 30-28 pour Anvers après que Knack ait manqué plusieurs balles de match. Le match s’est terminé sur un bloc de Tom van Walle contre Tuerlinckx.
Nous avions une équipe formidable, avec une excellente entente sur et en dehors du terrain. Avec Ditlevsen, Van Harskamp, Koelewijn et les autres, nous avions même pris une avance de 0-2 contre Roulers en playoffs, mais ils ont gagné les trois matchs suivants. C’était une saison où nous jouions devant des salles pleines – un vrai plaisir !”
L’année suivante, une victoire avec Asse-Lennik contre Anvers...
“Deux finales totalement opposées : l’une, un thriller haletant, l’autre, une promenade de santé. La victoire de Lennik contre Anvers a été facile, avec un dernier set remporté 25-9. Ce qui rendait cela spécial, c’était de jouer contre mon ancien club et de remporter mon premier titre avec Lennik, le club où mon père légendaire, Jo Baetens, avait triomphé. Je crois que c’était aussi la saison où nous avons éliminé Roulers en demi-finale.”
Tu as dit être en fin de carrière. As-tu pensé à l’après-volley-ball ?
“Pas vraiment, pas encore. Je n’ai pas de club pour l’instant et je sais que ça peut s’arrêter vite. Mais j’aimerais rester actif dans le sport. Je dois encore finir une formation en coaching personnel, et on verra bien où cela me mène.”
Texte : Marcel Coppens
Photos : Archive