Gand et Oudegem pas dans le top 4, mais bien en demi-finale de la coupe
Cette saison, la Lotto Volley League vit sa compétition la plus palpitante depuis des années, tant chez les hommes que chez les femmes. Chez les femmes, la course millimétrée vers les play-offs a déjà commencé – avec seulement un point d’écart entre la première et la quatrième place – et il reste encore sept matchs à jouer.
Ce sera une longue course. Passionnante, attrayante, fascinante. De plus, week-end, les matchs retour des demi-finales de la « Belgian Cup » seront disputés. « It ain’t over until it’s over. »
Marlies Janssens, Damesvolley Gent et VC OudegemTraditionnellement, ces équipes figuraient parmi les meilleures en Belgique. Actuellement, ces deux équipes de Flandre orientale occupent les cinquième et sixième places.
Marlies Janssens : "Bevo Roeselare réalise une très bonne saison cette année. Tchalou et Charleroi – bien qu’avec quelques joueuses étrangères – montrent également leur force, et Asterix Avo confirme son statut d’équipe de tête. Avec Oudegem, nous sommes actuellement à la sixième place. Samedi dernier, nous avons fait une excellente affaire avec notre victoire contre Gent. Dans la phase retour, nous avons pris six points sur six contre des équipes qui nous avaient battues lors de la phase aller.
Nous sommes donc en pleine remontée. L’écart n’est pas insurmontable. Nous voyons d’ailleurs des résultats surprenants chez les autres équipes. Cela rend cette année si intéressante. Nous venons à peine de dépasser la moitié de la compétition. Ce n’est pas encore terminé. Nous croyons qu’il reste encore beaucoup de possibilités."
Ce samedi, le match retour de la rencontre de coupe entre Asterix Avo et Oudegem est au programme.
La première demi-finale ne s’est décidée qu’après cinq sets.
"Donc, il y a des possibilités contre les tenantes actuelles de la coupe. C’est possible. C’est pourquoi nous nous rendons à Beveren avec un esprit positif. Nous n’avons pas à rattraper un 3-0, vous savez. Nous montrerons la même détermination que la dernière fois. Ce jour-là, nous n’avions pas saisi toutes nos opportunités. Samedi, nous voulons prendre le bon ‘momentum’.
Nous jouons différemment maintenant, avec Nel Demeyer qui apporte plus de stabilité à l’équipe. Mais nous sommes toujours à la recherche d’un facteur constant. Ces hauts et bas, cette irrégularité, doivent disparaître. L’annonce du départ de notre entraîneuse Fien Callens n’a aucun impact sur les joueuses. Nous voulons toutes performer, peu importe ce qui se passe la saison prochaine. Concentration totale sur ce match de coupe, le reste viendra plus tard."
Stijn Morand, Damesvolley Gent, est à cinq points du top quatre. Satisfait?
Stijn Morand : "Je ne dirais certainement pas que c’est une saison ratée. Avec une équipe fortement rajeunie, nous progressons régulièrement. Nous sommes plus hauts dans le classement et nous jouons les demi-finales de la coupe de Belgique. C’est mieux que l’an dernier. L’irrégularité est quelque chose qu’il faut intégrer dans un processus de croissance comme celui-ci. Jusqu’à présent, Gent n’a pas encore réussi à faire un coup d’éclat. Gagner contre une équipe du top quatre, c’est quelque chose que nous espérons vivre dans la phase retour.
Pour les play-offs féminins, six équipes peuvent participer. Cela aurait peut-être été plus intéressant de le faire avec quatre équipes, comme chez les hommes. Mais ce format est aussi bien. En fait, il est favorable pour Gent, compte tenu de notre classement actuel. De plus, pendant les play-offs, les points obtenus sont divisés par deux. Un écart de quelques points n’est donc pas un problème majeur. Après tout, dix matchs doivent encore être joués lors de la phase finale."
Ce premier exploit, vous pourriez déjà le réaliser samedi contre Charleroi. La finale de la coupe de Belgique était un objectif clair en début de saison.
"Je comprends que tout le monde pense qu’après la victoire 3-0 de Charleroi, tout est fini. Mais il faut regarder de plus près les scores des sets : 27-25 et 26-24. Pendant le championnat, il y avait aussi un set à 23-25. Gagner ou perdre, cela se joue à chaque fois sur une seule balle. Une seule phase de jeu qui aurait tout changé. C’est pourquoi je suis convaincu qu’il n’est pas impossible de renverser la situation samedi. Nous jouerons évidemment avec une mentalité de tout ou rien. Après une victoire 3-0 ou 3-1, nous jouerons un golden set. C’est notre objectif absolu.
Charleroi est-il moins frais à cause de ses matchs européens ? Je pense que c’est plutôt un avantage pour eux de pouvoir encore participer à la CEV Challenger Cup. Les adversaires ne sont peut-être pas les plus difficiles, mais on apprend toujours de ces rencontres internationales. On accumule de l’expérience. Ce samedi, ce sera notre match de coupe, notre moment d’apprentissage. Si nous, à Gent, n’y croyons pas, autant ne pas commencer. Alors…"
Texte : Walter Vereeck
Photos : Xander Verhegge et Rudy Pollé