Bonus avec ou sans tonus pendant la BeNe Cup

06/01/2025

C'est la saison des coupes. En attendant les finales de la Coupe de Belgique, nous avons eu en guise de préparation à ces grandes confrontations les matchs de la BeNe Cup dans la chaleureuse salle de sport 'Maaspoort' à Bois-le-Duc. Les équipes belges partaient grandes favorites face à leurs adversaires néerlandais, Friso Sneek et Orion Stars. Cependant, les discussions ne tournaient pas tant autour des confrontations entre les deux champions nationaux que des impulsions que les organisateurs souhaitaient donner à cet événement tout neuf. En particulier, le 'BeNe Bonus Point', les micros pour les capitaines et les entraîneurs, ainsi que la pause de dix minutes entre le deuxième et le troisième set.


Pour résumer, les micros n'ont été placés que chez les entraîneurs, pas chez les capitaines, en raison de la difficulté de les fixer à leur tenue. Il fallait en effet tenir compte des actions spectaculaires, des mouvements rapides, des contacts avec le sol, etc. La pause - bien trop longue - entre le deuxième et le troisième set a suscité le plus de questions. Les avis des entraîneurs étaient clairs : totalement inutile. Les organisateurs y voyaient toutefois des opportunités pour des moments publicitaires intéressants sur le plan commercial.


Le ‘BeNe Bonus Point’ a suscité plus de compréhension, avec des arguments rapidement formulés pour et contre cette mesure. C’est encore trop nouveau pour émettre un avis fondé sur ses effets supposés accroître le côté spectaculaire. Une belle tentative selon certains, un point de spectacle inutile selon d'autres. Une balle différente, des spots supplémentaires et une musique stressante jouée pendant toute la phase... Cela n’améliore pas le volley-ball, ça n’apporte aucune valeur ajoutée. Cependant, certains experts en volley-ball pensent autrement : “C’est plus amusant que prévu,” juge Iris Vos, encore une fois brillante avec Asterix Avo. “Cela apporte une stimulation.”


“Pur divertissement, bien exagéré,” commente Hendrik Tuerlinckx, commentateur occasionnel pour Sporza. “Mentalement, c’est très intéressant. Car le serveur comme l’équipe qui doit réceptionner le service sont sous pression. Tout cela en est encore au stade de découverte. Chez les femmes, l’équipe de Sneek a tiré une confiance surprenante des deux points bonus gagnés (dans le troisième set, première phase remportée avec ces points supplémentaires). Cela a son charme.”


Quelques chiffres pour plus de contexte. Chez les femmes, six bonus ont été demandés lors des quatre sets joués. Deux ont été réussis, quatre échoués. En comptant les confrontations hommes et femmes, on arrive à 5 bonus réussis sur 13 tentatives.


Chez les hommes – qui semblaient avoir observé attentivement les femmes – la recherche de points supplémentaires était plus tendue. Set 1, 10-17 : demande de bonus par Knack, suivie immédiatement par Orion à 11-17. Les deux phases ont échoué. Set 2, 19-17 : nouvelle demande de bonus par les visiteurs belges, suivie immédiatement d’un temps mort des locaux néerlandais. Dans le troisième set, Steven Vanmedegael a également répondu par un temps mort à la demande de bonus d’Orion. Dans le quatrième set, deux bonus consécutifs, remportés par Roeselare. Le duel psychologique entre les entraîneurs s’est donc intensifié, notamment avec Tom Koops – l’un des rares internationaux néerlandais jouant encore aux Pays-Bas – souvent impliqué sur ces points supplémentaires.

Top